Coup de gueule contre la direction de La Poste
La Poste et ses millions de bénéfices, qui aime à dire que le personnel est la plus grande richesse d’une entreprise!
De qui se moque-t-on avec de tels propos, de ses employés bien entendu, mais aussi de ses retraités à qui on vient de supprimer les bons du personnel d’une valeur de Fr. 200.- offerts jusque-là chaque année.
Des retraités qui ont donné beaucoup pour leur entreprise pendant de très nombreuses années, jusqu’à leur santé quelquefois, et c’est ainsi qu’on les remercie. Des retraités qui peinent bien souvent à finir le mois, à cause d’une petite rente, mais aussi et surtout parce que leurs rentes ne sont pas réajustées.
Mais voilà que soudain ces avantages offerts aux retraités passent à la trappe, en raison d’économies à réaliser, et aussi de constituer des provisions importantes afin d’assurer la survie de La Poste.
Il faut savoir que ces économies ne représentent qu’un centième des provisions budgétées, ou alors, plutôt le salaire du directeur de La Poste et de son président du Conseil d’administration.
Dans son message lors de la discussion avec syndicom, La Poste a souligné à plusieurs reprises l’importance et l’estime envers les retraités de La Poste, mais aussi la possibilité de faire des concessions sur l’organisation d’événements, ou encore sous la remise de timbres…!
C’est vraiment du foutage de gueule!
Et voilà l’attitude navrante des dirigeants de La Poste, qui sont prêts à faire des économies sur le dos des retraités, mais surtout pas sur les primes octroyées aux responsables d’Unités d’affaires, qui eux n’ont pas trop de difficultés à boucler leurs fins de mois.
La Poste se moque bien des réactions publiques, la preuve en est la pétition remise lors de l’action devant le siège de La Poste à Berne au mois de novembre passé, et à la discussion qui a suivi en janvier de cette année. Discussion inutile, puisque d’entrée de jeu, La Poste a annoncé qu’elle ne reviendrait pas sur sa décision. Alors pourquoi organiser une séance avec six personnes autour d’une table, alors que la décision prise ne changerait pas!
Il est vraiment malheureux d’en arriver là…. Pauvre Poste!!!
Eric Schwapp
