Pour plus de temps, plus d’argent et du respect : Femmes* en grève le 14 juin 2019 !
Le parcours professionnel des femmes est généralement différent de celui des hommes. Les femmes travaillent plus souvent à temps partiel. Avec des taux d’occupation bas. Ce sont elles qui assument en majorité la responsabilité de la garde des enfants et du travail domestique. Plus tard, elles se chargent souvent aussi des soins aux membres de la famille. Les femmes accomplissent ainsi les deux tiers du travail non rémunéré. Par conséquent, elles cumulent les charges, ont des revenus inférieurs et plus tard des rentes plus basses.
Afin que les femmes disposent des mêmes chances de carrière, il faut créer les conditions de base qui permettent de mieux concilier la vie professionnelle et familiale.
A commencer par des offres de garde d’enfants suffisantes, un soutien financier, des possibilités de job-sharing et de travail à temps partiel dans les postes à responsabilité, ainsi que de bonnes réglementations concernant les absences liées aux responsabilités parentales. La numérisation offre à cet égard de nouvelles chances.
Salaires équitables et égalité salariale
L’égalité salariale doit être réalisée dans toutes les entreprises. Afin que toutes les femmes obtiennent le salaire auquel elles ont droit. Car l’écart salarial s’élève toujours à environ 20%. De plus, les femmes touchent une rente en moyenne 40% inférieure à celle des hommes à la retraite. C’est pourquoi nous exigeons des analyses de salaire avec des moyens de contrôle et de sanction. Des conventions collectives de travail dans les branches où la proportion de femmes est importante et des rentes AVS correctes sans augmentation de l’âge de la retraite.
Plus de temps et d’argent pour les tâches parentales
L’écart entre la durée du travail des femmes et des hommes est considérable. Les femmes travaillent souvent à temps partiel parce qu’elles assument simultanément les tâches éducatives et domestiques. Ce qui se répercute sur leur rente, en particulier sur la rente du 2e pilier. Il faut introduire un droit à une réduction transitoire du taux d’occupation avec possibilité garantie de retour au travail et des congés de maternité et de paternité plus longs. Les entreprises doivent aussi contribuer financièrement aux offres de garde d’enfants ou proposer elles-mêmes de telles offres.
Respect sur le lieu de travail
Nous n’acceptons aucun mobbing ni harcèlement sexuel sur le lieu de travail. Les femmes en sont les principales victimes. Des mesures claires de prévention et de sanction doivent par conséquent être introduites dans toutes les entreprises.
Maintenant ça suffit!
Le 14 juin, nous nous mobiliserons toutes ensemble. Nous nous mettrons en grève à la maison et au travail et descendrons dans la rue. Imposons enfin l’égalité! Nous avons assez attendu.