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Ils écrèment notre économie.

La bataille électorale bat son plein. La gauche dénonce les difficultés nouvelles auxquelles est confrontée une grande partie de la population. Elle met en exergue les conséquences de l’inflation. Or nous vivons dans un pays qui, chaque année, augmente sa productivité, dont le PIB est absolument remarquable et dont la droite ne cesse de répéter qu’il est l’un des plus riche du monde.

Pourtant, selon Caritas, près d’un million de personnes vivent dans la pauvreté. Très nombreux sont ceux qui ne peuvent pas faire face financièrement à un accident ou à une facture non prévue. Les collectivités publiques tirent la langue. La politique sociale est freinée. Ce déséquilibre fait l’objet de toutes les discussions particulièrement vives en cette période d’élection.

Comment comprendre cette situation? C’est en somme assez simple. Au moment où la distribution de la richesse produite dans l’année doit être distribuée, il n’y a que les actionnaires et leurs conseils d’administration qui ont droit au chapitre. Toute charité bien ordonnée commence par soi-même dit un proverbe bien connu. Si les affaires n’ont pas été bonnes cette année-là, ce n’est pas une raison pour ne pas distribuer le même dividende que l’an dernier. En 2022, les dividendes ont crû de 6.2% pour atteindre 44,2 milliards. Après cette «rafle», il n’y a plus rien pour compenser la perte du pouvoir d’achat de la population.

Les pays scandinaves et l’Allemagne exigent que dans les entreprises, à partir d’une certaine taille, les travailleurs soient représentés dans les conseils d’administration. Lors de la distribution des bénéfices de l’exercice, ils sont là pour rappeler que le capital ne sert à rien s’il n’a pas été mis en valeur par le travail et mille compétences qui méritent aussi d’être récompensées. Voilà peut-être pourquoi ces pays se retrouvent toujours en tête des pays les moins gangrenés par la corruption et parmi ceux où la justice sociale est la moins compromise. N’est-ce pas une réponse à tous ces déséquilibres? Mais c’est hélas les puissances financières qui dirigent ce pays et elles ne sont pas prêtes à céder leur capacité à écrémer l’effort de tous.

Pierre Aguet

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